Plaisirs diaprés# Le chat et autres.

J'ai déjà, merci;

Le Chimpanzé;
L'araignée;
Le Morse

Ah ma jolie, pensais-tu réellement que j'allais être consommateur de tes fleurs empoisonnées ? Quelle méprise ! Je n'ai pas besoin de bonbons pour m'égarer le sais tu ? Mais toi, ô belle Gourmande, tu m'imposes cette folie tentatrice pour que nos corps à l'instar de nos colloques se frôlent et se donnent. Mais j'ai de la patience, encore une fois, j'attendrai nos esprit s'épuisent. Me donneras tu ce que j'escompte ?

Chère huitre; vous êtes si jolie que je vous dévorerez bien. Ma courtoisie cependant, me rappel bien heureusement à l'ordre. Votre curiosité m'épate et je dois bien avouer qu'il m'est difficile de garder tout mes petits secrets qui, j'en suis certain, vous intéressaient. Et devant une telle innocence, je ne peux m'empêcher de vous emmêler les pinceaux avec mes indications toutes controuvées. N'y voyez pas là un quelconque mépris. Les chats sont joueurs et je vous aimes bien.

Que de mépris ma Reine ! Vous agacerais-je tant que cela ? Je tiens à ma tête il en va de soi, mais vous comme moi savez que j'aime à jouer mon polichinelle. Mes visites au Palais ne semblent pas rare, et j'envie vos parties de cricket loufoques. Partez rassurée, vos sentiments à mon égard son partagés. Je ne doute pas un jour y laisser des poils, mais en attendant le jugement, je suis prêt à récidiver les prohibitions. Rien que pour vous, chère madame.

Ah toi, toi mon cher Chapelier. Tu n'as pas idée de l'aversion que je te prête. Je n'ai même pas envie d'essayer te t'apprécier d'ailleurs, ta tête ne me revient absolument pas. Tes Mad Tea Party, je ne souhaite même pas en entendre parler quand les hôtes de ce bois s'affolent à l'idée que toi et ton ami le Lièvre puissiez en organiser. Quelle sottise ! Tu es absolument ridicule, et dois drôlement t'ennuyer pour venir jusqu'ici avec ton sourire sardonique.

Assurément, je ne peux me passer de vous. Ô Lapin Blanc, vous me faites tellement rire avec vos cabrioles. Ne vous rendez vous point compte que tout Wonderland se fiche de vous, chère demoiselle ? Et dans votre innocence, vous continuez à asservir Sa Majesté la Reine. Obéissez moi, plutôt. Cependant, je n'ai que le pouvoir de vous tourmenter, et cela me sied à ravir. Avec horreur pourtant, vous êtes devenu mon obsession, et je ne peux que m'en plaindre.

Je suis agréable, parfaitement charmant, tout à fait poli. Je me drape de principes que je connais pas, j'épingle des sourires charmeurs qui ne me vont pas trop mal. Avec l'un, que dis-je ! Comme si Luka se laisserait berner par ces hypocrisies tordues. J'aimerai le faire marcher à ma guise, aller et venir dans mon sens, mais le dodo à lunettes veux me faire jouer à chat perché. Aah sait-il que se refuser m'attirait d'avantage à lui faire prendre le pli ? Fort heureux que son double, le deuxième hôte de ce corps m'apparait comme appât. Yliès est une carte de choix, mais de ce jeu je ne suis plus le roi.