Mademoiselle, déclamant.

SASHA PIVAROVA

MADEMOISELLE STATUT : LIBRE dit(e) LA POUPÉE DÉCAPITÉE. — PERSONNALITÉ/CARACTÈRE : Elle est à sa place dans le pays des merveilles, parmi les fous, évidemment... Elle s'est beaucoup regardé dans le miroir quand elle était enfant (non en fait je n'en sais rien, j'essaie de trouver des causes à sa folie) et depuis, sa blondeur lui a tapé sur le système. Elle se croit sur une scène de théâtre tragique. Oh, pas pessimiste pour autant. Mais parlant toujours avec emphase, ne faisant jamais, ô grand jamais, dans la demi-mesure, préférant les alexandrins et les rimes aux élocutions toutes faites... Pas mégalomane pour un sou, non non non, simplement convaincu que la Fortune, ce destin joueur passe constamment au-dessus de la tête de chaque mortel. Et elle, c'est souvent la vierge, l'innocente, la Beauté. Elle aime bien les gens d'ici, ils lui donnent souvent la réplique. Quels que soient leurs sentiments à son égard, ça ne fera qu'enrichir la représentation finale ! Au fond, elle nourrit peu de véritables haines... mais ne se prive pas pour les joueur. La vie est faite d'extrêmes pour elle, mais d'extrêmes poétiques, lyriques, purs, toujours. — RELATION AVEC VOTRE PERSONNAGE : Lysandre, c'est une des figures du pays avec qui elle est .. un peu moins pure. un peu moins vierge. (hum hum c'est ambigu ça, mais pourquoi pas ?). Parce que Lysandre lui procure une pilule bien spéciale, qui l'aide à ouvrir son esprit aux effusions tragiques, qui la conserve dans ce monde de grandiloquence magnifique. Elle lui doit beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et en même temps, elle est la seule avec qui Lysandre sort parfois de sa torpeur. La mélancolie, les doutes de Lysandre, elle est la seule à les connaître. Intimité, quand tu nous tiens... — COMMENTAIRE : Sachez qu'elle s'appelle... comme vous le souhaitez. Un nom chouette, un nom de blondinette, de poupée. Ou carrément un nom grec, à la tragique, à la Aristote. Quelque chose de dure et de fluide, en trois syllabes peut-être... Ah ah, je suis retorse. Mais c'est la condition de la liberté, évidemment. Idem pour le surnom, vous pouvez peut-être un peu adapter mais avec mon avis, et si vous pensez avoir bien cerné le personnage... Et si vous trouvez cela un tantinet mélo-dramatique, on va négocier, mais c'est justement le personnage alors...

(en cours, j'y réfléchis encore un peu, mais si vous êtes intéressé(e) ou que vous avez des idées pour la mettre à votre sauce, parlez m'en !)